Le low code permet aux collaborateurs d’une entreprise de pouvoir réaliser eux-mêmes des applications et des processus sans être un développeur. Il s’agit d’une notion de construction d’applications dans laquelle le code est remplacé par des composants qu’on va pouvoir glisser et déposer sur un écran.
L’accélération de la digitalisation
A ce jour, nous sommes passés à l’ère du low code 3.0. En effet, il est nécessaire d’être toujours plus rapide et de répondre aux besoins des entreprises. Pour y répondre, la création d’applications a été rationnalisée pour être plus rapide, plus agile, pérenne et intégrée directement en entreprise tout en répondant aux besoins de sécurité et de gouvernance.
Tout est parti du constat que d’ici 2025, on aura besoin d’autant d’applicatif que de projets applicatifs créés depuis les années 1980. On prévoit plus de 500 millions d’applications supplémentaires d’ici là. Celle-ci se sont multipliées avec la digitalisation, l’usage des smartphones, le besoin d’applications pour tout et la nécessité de préserver l’environnement. Dans ces conditions, nous n’avons pas assez de développeurs face à l’accélération des besoins et le manque d’experts.
Pour pallier la pénurie d’expertise et de talents, les entreprises investissent massivement dans le low code pour se moderniser. Le low code demande peu de compétences en code et offre plus de liberté aux utilisateurs. Des experts en informatique tels que Microsoft, Google ou encore Amazon ont produit les outils qui permettent aux entreprises de poursuivre leur développement tout en offrant une meilleure organisation et une structuration. En effet, on constate que 65 à 80 % des besoins sont simples et ne nécessitent pas un niveau complexe. Le low code comble ainsi ce manque d’experts.
20 ans en arrière, peu de personnes avait un ordinateur. Désormais, cette tendance s’est inversée et la digitalisation des processus c’est accéléré en raison du Covid-19 et de l’augmentation du télétravail qui est devenu la norme. Ainsi, beaucoup savent réaliser des tâches simples et peuvent avoir recourt au low code permettant aux développeurs de se concentrer sur des tâches plus complexes.
Un marché exponentiel
Selon le rapport fourni par Hellosafe, on constate que les ¾ des entreprises dans le monde utiliseront au minimum quatre outils low code au quotidien en 2024 soit au moins trois de plus par rapport à 2021. Cette technologie rassure les entreprises qui souhaitent évoluer vers la transformation numérique sans subir la pénurie de talents.
Ainsi le marché est en pleine croissance. Il pèse actuellement 21 milliards de dollars et les perspectives semblent prévoir un marché de 50 milliards de dollars en 2025. Les entreprises doivent prendre le virage de la transformation numérique. Elles n’ont dont pas d’autres choix que de trouver des solutions.
L’autre avantage du low code est de permettre la transversalité. En effet, pour développer de nouveaux outils simples, les équipes doivent travailler en mode collaboratif en non plus en mode silos comme auparavant.
Enfin le Low Code est également opportunité environnementale via la digitalisation des processus. En effet en remplaçant des processus papiers demandant un temps de lecture de moins de 15 minutes l’emprunte carbonne est alors fortement réduite et largement inférieur au cycle de vie du papier celons un rapport de l’Agence de l’environnement.
Pour les entreprises, les avantages sont notables. En effet, elles gagnent en productivité et prennent le virage de la transformation digitale avec des coûts et une emprunte carbone mieux maîtrisés.
Par Romain GERARD, Technologie Strategist Power Platform
Le low code permet aux collaborateurs d’une entreprise de pouvoir réaliser eux-mêmes des applications et des processus sans être un développeur. Il s’agit d’une notion de construction d’applications dans laquelle le code est remplacé par des composants qu’on va pouvoir glisser et déposer sur un écran.